The Haunting of Hill House
Les métaphores dans l’horreur sont souvent des constantes.
Ne seraient-ce les monstres classiques : Les zombies sont la masse et l’effet grégaire de la société. Les vampires sont le symbole passage à l’âge adulte et la découverte de la sexualité. Les loups garous, les instincts primaires enfouis.
Les fantômes illustrent le syndrome du survivant, la culpabilité de survivre à une tragédie qui touche les proches.
The Haunting of Hill House parle des relations familiales. En tant que grand frère qui aime écrire, je comprends Steve (on a presque le même prénom 🙂 ). Ce sentiment du deuil familial me parle.
La série est très belle, bien filmée, bien jouée, avec de belles idées.
Mais ce n’est pas une série d’horreur. Il y a des éléments fantastiques, des éléments horrifiques mais ce qui m’a tenu en haleine, c’est de voir évoluer la famille, les 5 frères et sœur avec leurs défauts et leur amour fraternel.
La résolution des conflits dans le présent, comment l’enfance a conditionné l’adulte que l’on est devenu dans les flashbacks. la série peut vivre sans les monstres.
Une série d’horreur pour ceux qui ne s’intéressent pas à l’horreur.