The Handmaid’s tale
Dans un futur proche, dans un monde où les chiffres de la natalité sont en berne, une organisation religieuse extrémiste prend le pouvoir d’une partie des Etats unis.
Prônant un retour aux valeurs traditionnelles, reléguant les femmes à quelques fonctions subalternes, cette nouvelle société intègre la religion, la peur, la justice expéditive, l’ostracime et un contrôle totalitaire comme une constante.
La série suit le parcours de June, devenue « servante écarlate » sous le nom de OfFred (la servante « De Fred » en VF), esclave sexuelle, capable de procréer, pour donner un enfant à Fred Waterford, le dirigeant de cette nouvelle nation.
Sur les 10 épisodes de la saison 1, on voit la bascule de la société que l’on connait vers cet état totalitaire, le fonctionnement hiérarchique de cette société injuste, la quête de June pour retrouver sa fille.
Peu d’espoir est donné au spectateur et à June. Suffisamment pour la voir se battre, pas assez pour se rebeller complètement.
Outre la beauté de la réalisation, la qualité de l’interprétation, j’ai été sidéré de voir combien les droits que l’on considère acquis sont fragiles et qu’il suffit de peu de choses pour revenir à 50 ans (seulement…) en arrière.