Les Chatouilles
J’étais allé voir le seul en scène d’Andréa Bescond, il y a quelques années, sur les recommandations (toujours très justes) de ma prof de théâtre de l’époque.
Je ne m’étais pas renseigné sur le contenu, m’attendant à rire, au vu du titre. Mais il fallait lire le sous titre (« la danse de la colère »).
J’avais été surpris. Comme beaucoup de gens. Comme le couple derrière moi dans la salle de cinéma.
J’essaie de vous garder cette surprise, mais, malgré tout, préparez-vous.
Malgré le choc, malgré la surprise, je suis retourné le voir le récit, semi-autobiographique, de l’actrice, réalisatrice, scénariste.
Comme sur scène, elle multiplie les postes, secondée, je pense, par son compagnon.
La mise en scène et touchante, inventive, maitrisant le hors champ, jouant les montagnes russes entre l’humour (qui sert de carapace) et le drame.
TOUS les rôles sont incroyablement interprétés. Je ne m’attendais pas à ce que Clovis Cornillac (dont je ne suis pas très fan, à la base) me fasse pleurer.
J’ai été cueilli, encore une fois, alors que je connaissais les enjeux et l’histoire, alors que mon coeur avait mis un bouclier de protection en achetant mon ticket à la borne.
J’espère que ce film aidera, accompagnera, fera réfléchir, les personnes victimes, comme Andréa.
Parce que le cinéma, le théâtre, la danse sont des moyens d’expression suffisamment fort pour que le message passe.