Prince des Ténèbres
J’ai quelques manques dans la filmographie de John Carpenter. Mais j’avais déjà vu Prince of Darkness, il y a quelques années, chez une amie, sur une VHS qui avait déjà beaucoup tournée.
Quand le Fossoyeur de Films avait fait une chronique dessus
Cela a réveillé mon intérêt pour un des films les plus méconnus de Carpenter.
On sent, encore une fois, l’économie de moyen pendant le tournage, même si le maquillage et certains effets spéciaux restent impressionnants aujourd’hui.
Je suis un peu plus perplexe sur le rythme du film. Il y a de la tension, mais j’ai le sentiment que le scénario a eu du mal à trouver un élément déclencheur et suffisamment perturbateur pour rendre urgente la quête des scientifiques.
Le film garde, malgré tout, tous les stigmates du style du réalisateur. Des mouvements de caméra soignés, des plans au cadrage très structuré. Si la tension est presque inexistante au scénario, le malaise est bien présent à l’image. Et la musique et l’esthétisme sont suffisants pour rentrer dans l’atmosphère grouillante.
De la trilogie de l’Apocalypse (The Thing, Prince des Ténèbres, l’Antre de la Folie), celui-ci est le moins bon. Je peux vous conseiller surtout l’Antre de la folie qui vous emmènera beaucoup plus loin.