Overlord
Comme le dit un philosophe contemporain : c’est « simple, basique ».
Ce n’est pas une mauvaise chose. La promesse d’Overlord est celle d’un film avec des Nazis et des Zombies.
Et c’est ce que l’on a, à peu de choses près :
- Une scène d’introduction efficace et plutôt jolie.
- Une mise en danger des personnages dès qu’ils survolent ou marchent sur le territoire français occupé, avec une belle mise en image.
- Un peu de mou au milieu du film, pour finalement « mettre le potard à 11 » sur la dernière partie.
On pourrait râler sur certaines décisions de personnages (amis comme ennemis) mais comme on a des nazis et des zombies, ce n’est pas le premier truc qui percute la rétine.
On peut le reprocher de mettre trop de temps à aller vers le surnaturel et que seul le final bascule dans la partie horreur. Je m’attendais à un changement de genre à la Une Nuit en enfer mais là aussi, il y a un peu trop de foreshadowing pour que cela produise un effet choc. Le film reste, dans les grandes lignes, assez prévisible.
Le casting est très bon, on a du français de France dans la VO (et pas du québécois comme souvent dans les films US 🙂 ), une belle réalisation, une chouette introduction de personnage et quelques belles surprises.
C’est un film d’action sans grand éclat mais honnête dans ce qu’il promet.