First Man
Damien Chazelle retrouve Ryan Gosling.
Dans ce film, pas de chansonnette, pas de batterie, mais quelqu’un de renfermé qui a un rêve (peut être le seul point commun entre Whiplash et La La Land). J’ai un avis impopulaire : je ne suis pas fan de Whiplash et j’ai trouvé sympa La La Land. Et toujours pour être impopulaire : je préfère First Man. L’histoire de Neil Armstrong me parle beaucoup plus.
Le film oscille entre biopic et fiction (car, après tout, c’est l’adaptation d’un roman). Malgré l’issue connue, on arrive à ressentir une tension à chaque lancement de fusée. La réalisation arrive à mettre en contexte cet exploit, à faire ressentir la terreur du vide.
Pour le jeu d’acteur, on retrouve le côté peu expressif de Ryan Gosling mais qui est justifié par le scénario et Claire Foy, impeccable.
Je crois que, ce qui m’a bluffé avant tout, c’est le traitement des images de synthèse, dans la veine d’un Dunkerque : invisibles, dans le grain de l’image.
Après, j’ai trouvé la mise en image de Damien Chazelle assez sage. J’ai adoré le passage sur la lune et les scènes de navette.
L’histoire est vraiment un des points qui m’a le plus plu.
On peut faire aujourd’hui une vraie anthologie cinématographique de l’espace avec les films des années de 2010 : First Man, Gravity, Seul sur Mars et Interstellar (dans l’ordre chronologique de leur histoire) 😉 .