Mission Impossible : Fallout
Que de chemin depuis le premier film de De Palma.
Mission Impossible, pour moi, c’est beaucoup de bas et quelques hauts :
- le 1 (De Palma) et le 2 (John Woo), plutôt bof.
- le 3 (JJ Abrams) intéressant
- le 4 (Brad Bird) inégal
- le 5 et le 6 (Christopher McQuarrie) sur la route des « Jason Bourne ».
J’avais reproché au 5 quelques scènes spectaculaires assez abusées (la base de données cachées dans une machine à laver géante, sérieux…).
Celui-ci possède le bon goût d’avoir un scénario sobre et beaucoup, beaucoup, beaucoup de scènes d’action TRES spectaculaires.
La scène de bagarre dans les toilettes du Grand Palais sonne brutale, dure et violemment froide.
Je regrette juste une scène finale qui traine en longueur et, surtout, un climax répétitif avec 3, 4 fois le même ressort de tension.
Mais, sur grand écran, c’est un vrai bon spectacle :
- avec des cascades qui semblent réelles et organiques (là où d’autres auraient fait du gros fond vert qui tâche)
- des acteurs qui donnent le change, notamment à Henry Cavill qui sait mettre de la nuance dans l’action et Simon Pegg que j’adore.
- Des décors et des lieux magnifiquement mis en valeur
- Un scénario qui, même s’il n’est pas très malin, est suffisamment bien tourné pour donner du fil à retordre à Thomas Croisière.
Je regrette toujours l’absence du travail d’équipe et de plans millimétrés, choses qui étaient la marque de fabrique de la série.
Mais on ne peut pas reprocher au film d’être avare et que l’on a à l’écran tout le travail d’un réalisateur, d’un acteur/producteur et d’une équipe qui s’est impliquée entièrement dans le film.
Ce n’est pas le film de l’année mais ça reste un film agréable et entier.