No Dormiras
Ce qui m’a plu dans No Dormiras, c’est le principe. Enfermer des comédiens dans un hôpital psychiatrique, les priver de sommeils pour qu’ils éprouvent des sentiments inconnus, ça me parle. La dérive film fantastique était un plus.
Alors, j’ai pensé à mon stage de théâtre dans le centre de la France quand les comédiens se retrouvent dans l’hôpital abandonnés.
J’ai repensé à mes nuits d’insomnies quand la fatigue aide à confondre la réalité et les rêves.
Mais j’ai eu du mal quand la metteuse en scène pousse les acteurs dans la douleur et le mal.
J’ai eu du mal quand le film bascule vers un film avec plein de « jumpscares » prévisibles.
Le film est bien réalisé et possède plein de bonnes idées. Les acteurs (notamment l’actrice principale et son amie) sont très bons.
Mais, j’ai eu du mal dès que le propos fantastique entre en jeu. En général, le fantastique est une exagération d’un problème du quotidien et pousse le spectateur à réfléchir. Là, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
Au lieu de donner une dimension supplémentaire au récit, elle affadit les quelques saveurs que le film avait su distiller.
Une petite déception, même si je ne suis pas sorti de la salle en hurlant. Le film reste intéressant sur plusieurs point et à fait appel à mes souvenirs.