Resident Evil 7 – Bio hazard
Evolution à Evil Nation
Comme tout le monde, je me suis dit : « Hey, mais c’est quoi cette vue à la première personne ? »
Avant d’y avoir joué, j’avais peur. Mais pas peur comme Resident Evil devrait faire peur. Dès le 2ème épisode, comme dans une série télévisée, on suivait les aventures des personnages auxquels on s’était attaché. C’était devenu, pour moi, le seul intérêt de cette série qui est partie à fond dans l’action. Maintenant, on joue un personnage « transparent », sans aucun lien avec Claire, Chris, Léon et Ada (on avait vécu tellement de chose avec eux).
Avant d’y avoir joué, je ne comprenais pas ce changement de perspective et d’histoire, plus proche d’un film slasher que d’un film de zombie.
Du neuf avec du vieux
Et puis la première démo, et puis les premières minutes de jeu et l’on retrouve ses automatismes : gestion de la vie, gestion des coffres, gestion des clés, parcours d’un manoir. Finalement, si la vue à la première personne est un gros changement pour aborder le titre, les mécaniques profondes de Resident Evil restent inchangées.
La série troque même les coups de frayeur facile par des ambiances propices au malaise et certaines scènes marqueront autant les joueurs que l’apparition des premiers chiens dans RE1.
Après un virage très action / coopératon des épisodes 4, 5 et 6 : on revient à l’horreur avec un Ethan seul, faible, avec ses herbes et son couteau.
Il n’y a pas de « hazard »
Exit les zombies et les parasites, les monstres plongent dans les maladies. Ca permet de rappeler le titre Japonais « Bio Hazard », qui souligne plus des problèmes liées aux épidémies et aux bactéries. Le jeu joue aussi avec les espaces et l’on ressent un petit dépaysement à chaque nouvelle zone (un peu comme quand on parvient à sortir pour la première fois du manoir Spencer du 1). On relance l’intérêt du joueur assez régulièrement. Il y a de très bonnes idées et la famille Backer vous tiendra compagnie un long moment. Un peu comme si vous aviez loué votre « Air’BNB © » dans la ferme de Massacre à la tronçonneuse.
Si le jeu est un de mes préférés de 2017 sur PS4, il y a quand même quelques défauts : le bestiaire (très succin) en général et un boss (un peu nul) en particulier.
Le dernier acte aussi est très linéaire (d’autant que l’on retrouve de quoi se défendre correctement).
Malgré ces quelques points noirs, on peut passer un coup de « Neutrogena © » et les oublier, pour profiter de la balade au clair de lune.