Ghostland
Je ne suis pas rancunier envers Pascale Laugier.
Je n’ai pas aimé St Ange : je trouvais le film trop « soft » et avec un scénario trop « light ».
J’ai détesté Martyrs : même si le film possède des idées de narrations que j’aime et que j’aimerais faire un jour, la dernière partie du film a été physiquement insupportable. C’est un des rares films où j’ai voulu sortir de la salle en plein film. Je suis resté mais j’ai été achevé par la scène finale qui m’a fait dire « toute cette souffrance montrée pour ca ».
Ghostland reprend les thèmes du monde du miroir de St Ange et de la torture sur le long terme de jeunes femmes de Martyrs.
Mais au lieu de balancer ces thèmes en l’air en espérant que ça fasse une histoire en atterrissant, le film raconte vraiment quelque chose et explore enfin la psyché de ses personnages.
Le scénario n’est pas creux et n’a pas besoin d’une astuce pour être intéressant. Les intentions et les hommages du cinéaste sont visibles. Le film est plutôt beau, fait des choix audacieux dans les cadres et les décors. Il y a une certaine tension, bien retranscrite par les acteurs.
Après, je n’ai ni eu peur ni été surpris par le film.
Si c’est le meilleur des 3 films de Laugier que j’ai vu et que le film est vraiment intéressant : je reste un peu en dehors de ses thèmes