Phantom Thread
J’ai deux stratégies pour ne pas vous spoiler l’intrigue d’un film.
« Parler de la technique » ou « Parler de mon ressenti ». Alors : On va parler un peu de moi.
Phantom Thread me pousse à envisager la thématique de l’amour.
Le film montre une histoire compliqué entre un créateur de mode et son modèle.
Ce sont à la base deux êtres singuliers, touchants, remplis de failles et incroyablement interprétés par Daniel Day-Lewis et Vicky Krieps .
En amour, j’ai eu très peu d’histoires. Et ça n’a jamais vraiment duré. Je pense que je recherche de la simplicité. Dès que, elles ou moi, nous ressentions une complication, une difficulté insurmontable, on savait tous les deux que ça ne pouvait pas continuer. Certains penseront que je ne fais pas d’efforts ou que je n’ai jamais vraiment aimé.
Mais, pour moi, cette histoire se heurte complètement à la conception de l’amour.
Je n’ai pas trouvé de passion ni de beauté dans cette relation toxique, vénéneuse ou la tendresse n’existe pas et où tout est question de jeux de mots blessants, de jeux de pouvoir, de contrôle.
Cependant, je ne juge pas celles et ceux qui ont trouvé ce film beau et l’histoire d’amour incroyable.
Pour moi l’amour doit aider le couple a surmonter les difficultés et les faire grandir. L’amour doit permettre aux deux membres de se réaliser, de grandir, de devenir meilleur.
Si l’amour est synonyme de négation de l’autre et de soumission, je ne vois pas l’intérêt.
Il en est de même pour ce Phantom Thread : « il vaut mieux être seul(e), que mal accompagné(e) ».