Vers la Lumière
Je m’attendais à un bon film. Et j’ai été surpris.
C’est un film magique, doux, lumineux, avec un regard calme sur des personnages intéressants.
C’est un film japonais, mais cela pourrait se passer ailleurs, le propos sur le cinéma étant universel.
Ce qui m’a frappé également, ce sont les gros plans, la proximité avec les visages des personnages. Comme si notre vision était réduite et que l’on était obligé de se rapprocher.
Dans de nombreux moments dans le film, il m’a semblé que Naomi Kawase s’adressait directement au spectateur.
Avec le prétexte du film dans le film, on traque les intentions, on traque les sentiments, au delà des images.
Un film est un art multiple qui doit nous toucher avec les images, mais aussi avec le son et la confiance que le réalisateur nous porte pour comprendre les intentions.
J’ai du mal à aller plus loin dans l’analyse tant ce film, pour moi, est une question de ressenti.
Un film attendu mais aussi un film surprenant. Une belle façon de commencer cette année 2018.