Coco
C’est toujours difficile pour moi d’analyser un Pixar.
Mon problème étant que « plus l’idée initiale du film est étrange, moins j’ai envie de le voir ». Moins j’ai envie de le voir, plus j’aime le film une fois que je l’ai vu.
Ca reste « pas sexy » sur le papier, mais « hyper enthousiasmant » une fois que le générique de fin défile.
C’est difficile aussi pour moi car, en tant qu’informaticien, je connais la complexité de générer ce genre d’images. Je reste toujours émerveillé devant les prouesses techniques (le rendu de la peau, des couleurs, des textures, de la gestion de la lumière et des éclairages). C’est beau visuellement, le design des personnages et des décors trouvent un bon compromis entre le réalisme et une esthétique aux proportions SD (tête plus grande que la normale).
Je ne m’attendais pas, encore une fois, à ce qu’une histoire sur un jeune mexicain fou de musique m’intéresse autant. Pixar ne centre pas ses films sur la technique, ni sur les effets. Ils restent à hauteur des personnages.
Même si, pour moi, la trame était cousue de fil blanc dès l’arrivée dans le monde des morts, elle peut réserver sont lot de surprises et d’émotions.
Peut-être pas le meilleur Pixar, mais un film très abouti, touchant et sensible.
Je garde l’intrigue pour moi et vous invite à aller voir rapidement ce film.