Detroit
Catherine Bigelow continue dans la veine de films historiques ou inspirés de faits réels.
Après Démineurs, Zéro Dark Thirty, la réalisatrice place son histoire dans la grande Histoire.
C’est une démarche assez interessante car elle ne met jamais en avant des grandes figures historiques, mais des gens du quotidien.
Pour Detroit, le scénario du film fonctionne comme un effet de zoom. On part des émeutes, on suit des groupes de personnes, jusqu’à isoler les personnages dans la séquence de milieu de film.
Techniquement, le film est irréprochable, les acteurs sont à fond dans leur rôle.
Je ne vais pas vous raconter en détail l’histoire pour vous la laisser découvrir.
Comme souvent aussi, les films décrivent une certaine vision de l’Amérique et de ses habitants. Que les histoires soient contemporaines ou historique (ici en 1967), elles mettent en avant les travers de la société US qui préfère parfois, de manière hypocrite, mettre en lumière leur héros pour éviter de se regarder, sans complaisance, dans le miroir.