Blade Runner 2049
« Je pense que le film va diviser. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé. » Ça va être l’intro de tous mes posts en ce moment.
J’ai aimé le casting qui remplit parfaitement son rôle.
J’ai aimé la technique : que ce soit les décors, la photo, les plans, tout est superbement mis en valeur. Le film a été fait avec beaucoup de soin et de minutie. On sent la patte de Denis Villeneuve en terme de maîtrise.
On a ces grands plans d’ensemble à la Sicario, ses plans serrés plein de sens à la Enemy, une maîtrise du son et de la musique à la Premier contact.
L’image est importante, car si le film n’est pas bavard en 2h44, il y a beaucoup de non dits et de choses expliquées en 1 plan, en 1 une ambiance.
En 2h44, le film prend le temps de poser un cadre, une ambiance, des enjeux humains. Bien sûr, il y a une guerre contre les anciens répliquants et les nouveaux, entre les humains et les machines, mais cette histoire a déjà été racontée dans d’autres films.
Ici, on reste dans le dos de K, le personnage de Ryan Gosling, à la recherche de son identité, de l’amour, de ce qu’il est.
J’ai aimé les thématiques qui sont bien traitées même si elles reprennent les trames du premier Blade Runner et celles de Ghost in the Shell (définition de l’humanité, de la conscience, quand on est un humain, un androïde, une intelligence artificielle).
Les esprits chagrins remarqueront l’absence d’antagoniste majeur, de boss ultime. Ils remarqueront l’absence de suspens. Le personnage de Jared Leto est complètement sous exploité et celui de Luv trop mystérieux, dont il semble manquer des développements.
Mais pour moi, le film reste dans les traces de K et l’histoire tourne autour de cet unique personnage. Si le premier nous mettait dans la peau d’un humain amoureux d’un robot, se questionnant sur sa propre humanité, le deuxième nous met dans la peau d’un robot amoureux d’une IA, se questionnant sur sa propre condition de servant.
En ça, Blade Runner est une meilleure adaptation live de l’anime Ghost in the Shell que le film de 2017.