
Wonder Woman
C’est à la fois facile et difficile de ne pas aimer Wonder Woman.
C’est facile parce que la construction de l’histoire est un décalque de Captain America First Avenger que je n’avais pas trouvé super. Le flashback initial supprime tous les enjeux de l’histoire. Le fait de le placer en période de Guerre mondial n’aide pas. On sait comment tout va se terminer.
C’est facile parce que l’on retrouve des personnages secondaires pas très étoffés, des jeux d’acteurs moyen et un méchant un peu stupide : il est super puissant mais laisse faire le gros du travail par les sous-fifres.
On peut légitimement douter de l’intérêt de nous raconter cette histoire.
Mais.
C’est difficile parce que Gal Gadot EST Wonder Woman. En tant que personnage féminin fort, elle incarne cette force à la fois fragile et inspirante, à l’image d’Athéna, protectrice des hommes.
C’est difficile parce que la réalisation, parfois empreinte de touches volées à Zack Snyder, est plutôt belle et possède de très belles trouvailles visuelles.
Après les horribles Catwoman et Electra, il était légitime de donner un vrai rôle important à une super-héroïne.