Ghost in The Shell (2017)
Difficile de passer derrière l’anime culte de 1995.
On a beau avoir Scarlett Johansson au casting, il ne sera pas simple de détrôner la référence.
Le film a de beaux moments : les scènes, les plus proches du film de Mamoru Oshii, rendent très bien. On retrouve par moment l’esthétisme originel. Le plan final m’a collé un petit frisson. Je ne sais pas si c’est parce que j’avais en tête le premier film et que les images me l’ont rappelé.
Il y a quelques clins d’oeil à Mamoru Oshii (Le basset hound, symbole de la réalité, qui apparaît souvent dans les films de Oshii / le nom des appartements de la maman de Makoto s’appellent Avalon)
On a aussi des moments très moches : tous les survols de la ville font très « cinématiques en image de synthèse PS1 ». Le coups des hologrammes qui disparaissent comme des grains de sable n’apportent rien et ne transmettent aucune idée.
Il y a aussi un scénario simplifié, des acteurs qui ne passent aucune émotions (l’acteur qui joue Batou est vraiment mauvais), même les plus humains, et des personnages (importants dans l’univers de Ghost in the Shell) qui apparaissent pour 30 secondes dans une scène.
Si je vous conseille Ghost in the Shell ?
En tant que gros fans des animes (Ghost in the Shell, Ghost in the Shell Innocence, la série Ghost in the Shell : Stand Alone Complex S1 et S2, Solid State Society , Arize), je vous le déconseille ce film qui simplifie trop les thématiques de l’âme, de l’humanité, du trans-humanisme, de la conscience.
Ca peut être une porte d’entrée : si vous avez aimé l’univers du film, je vous invite à aller plus loin. Si vous connaissez, comme moi, le reste de l’univers de GITS, ça n’a finalement que peu d’intérêt. Et si vous préférez les films en prise de vue réelles au lieu des animes regardez Avalon…
Tout est déjà dans la Tematek 🙂 .