Penny Dreadful (l’intégrale des 3 saisons)
Je crois que ce qui m’a séduit dans un premier temps, c’est l’affiche (le visuel). Cet homme, accroupi, en forme de tête de mort, c’est une image assez forte.
Penny Dreadful, ce sont le nom de petites parutions fantastiques dans le Londres de la fin du 19ème siècle.
Il est donc logique que la série reprenne des grands personnages littéraires de l’époque :
- Le docteur Frankestein et sa créature,
- Dorian Gray,
- Dr Jeckyll et Mr Hide,
- Dracula.
Je ne suis pas fan de cette idée de patchwork (surtout depuis que j’ai vu le film la ligue des gentlemen extraordinaires, le titre ne mérite même pas de majuscules).
Pourtant, la série est construite avec suffisamment d’intelligence pour qu’elle trouve un ton propre.
Ce sont, en fait, des personnages qui gravitent autour des deux héros : Miss Vanessa Yves et Sir Malcom Murray.
Au delà du rythme très lent (mais vraiment très très lent), la série gagne beaucoup grâce à son ambiance. Sombre, triste, torturée, les acteurs naviguent comme dans un cauchemar. On pense ce que l’on veut d’Eva Green, je la trouve très investie dans cette série.
Alors la série est loin d’être parfaite : certains arcs narratifs sont étranges, la fin semble un peu précipitée. Mais avec un très bon casting, des images fortes et iconiques et une super ambiance, les 27 épisodes sont vites passés.