Malgré la nuit
Ménageons un peu le suspens.
Si vous avez vu l’épisode 7 de Pas (encore) Vus, vous avez dû voir mes attentes sur ce film.
Malgré son côté impossible à trouver et son aura mystérieuse, j’étais assez motivé pour aller dans une salle lointaine.
De plus, ma prédiction sur Arianne Labed s’est avérée vraie. Une de ses scènes est une des plus poignantes du film.
Voilà pour les qualités.
Sinon, pour couper court : c’est le pire film que j’ai jamais vu…
J’ai eu l’impression pendant tout le film d’avoir confié la caméra à un grand père de 62 ans, coutumier de l’echangisme et du bondage, complètement défoncé sous crac…
Le héros sussure ses répliques en français qu’il ne maîtrise pas et on ne comprends pas la moitié de ses dialogues.
L’image est moche, c’est éclairée comme un téléfilm TF1 qui raconte la vie de tes voisins, c’est souvent flou pour faire genre « jésouihouneartisté » (je ne maîtrise pas l’accent italien nul).
Les plans ne sont jamais cadrés, jamais beaux, jamais rien.
Les décors possèdent les tapisseries les plus moches que j’ai jamais vues (hormis dans Dead Zone de Cronenberg, mais c’était voulu et c’était les années 80), certaines scènes sont du théâtre filmés, le film est vide de sens pendant 90% de son temps.
Les dialogues sont écrits par un hermite analphabète défoncé au LSD, pendant qu’il avait une gastro. Le scénario est convenu et déjà vu : un homme est amoureux d’une femme, il l’a recherche. Pendant ses errances il tombe sur une chanteuse dont le père est un parrain de la mafia. Je vous laisse deviner la suite. Ça c’est entre deux métaphores pompeuses et débiles sur l’amour, la mort, les poissons…
Je pourrai énoncer des défauts pendant des heures mais je pense que vous avez compris. Découvrez Arianne Labed dans The Lobster, c’est une super actrice. Sinon passez votre chemin.
Enfin, si vous avez eu la chance de le voir et d’aimer, je veux bien en parler.