Capitain America : Civil War
Comme pour Batman v Superman, je ne m’attendais pas à grand chose.
Adapter Civil War à l’écran, c’est comme vouloir retranscrire 6 saisons de Lost en un film de 2 heures. De plus, Marvel n’a pas les droits de tous ses personnages au Cinéma. Du coup, on assiste à un affrontement timide de 6 vs 6 heros.
L’histoire aborde plusieurs pistes (l’encadrement des super heros par l’ONU, les conséquences des combats titanesques des épisodes précédents sur les humains) mais au final, le point de discorde est l’amitié de Captain America et de Bucky.
Le film a les mêmes défauts que l’affrontement DC : des nouveaux personnages introduits en mode turbo, un point de départ intéressant vite oublié, un méchant dont le plan et le charisme sont ridicules.
Après, c’est toujours triste de voir que la bataille des héros (qui doit être le point d’orgue du film) est moins dynamique que la scène d’intro au Nigeria. D’autant que, si c’est cool de voir le nouveau Spidey donner des coups de tatane à Ant man, de voir Black Panter en action, c’est une bataille où l’on sent que tout le monde retient ses coups.
Après, je n’ai pas de parti pris pour DC ou Marvel, mais le film des frères Russo est plus digeste. Il est moins beau en terme de mise en scène, moins symbolique, mais sa simplicité est une force.
Le film est plus simple, plus jouissif. Même si au final, tous les problèmes auraient pu être réglé avec une bonne discussion autour d’un verre dans un café. Mais c’est peut être mon approche frenchie de Civil War.
Après, j’ai été ravi par le casting féminin : Scarlett Johansonn, Elisabeth Olsen, Marisa Tomei (la plus jolie des Aunt May). Ça peut expliquer ma préférence 🙂 .