Joy
Ce n’est qu’à la fin du film que je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’une autobiographie (Un biopic).
On suit donc le parcours de Joy, qui se lance en autodidacte, dans le monde des inventions et des affaires.
Seul sa grand-mère croit en elle et sa réussite. C’est donc seule contre tous que notre Erin Brokovitch de la serpillère se bat pour survivre et faire vivre son invention.
Je n’avais pas vu Happiness Therapy, mais j’avais vu American Bluff (Pour info : ce sont les titres français de The Silver Linings Playbook et de American Hustle… 😉 ), les précédents films de David O. Russel. Ce que l’on peut dire, c’est que le réalisateur possède une patte et possède déjà des acteurs fétiches (Jennifer Lawrence et Bradley Cooper).
Visuellement et en terme de jeu, je n’ai rien à redire. Le film est très beau, Jennifer Lawrence livre une très belle interprétation.
J’ai juste un peu de mal avec le scénario. Je n’ai pas compris pourquoi avoir pris le point de vue de la grand mère de Joy. Je trouve bien d’avoir suivi le parcours de Joy mais il y a une limite qui est franchie vers la fin qui me semble en trop. Elle est trop démonstrative et n’apporte pas grand chose au personnage : On sait que c’est une battante, on sait qu’elle est intègre et l’on se doute qu’elle gardera ses valeurs.
C’est dommage car sans ces 5 dernières minutes, le film aurait été un poil meilleur. Comme après avoir mangé tout un paquet de fraises Tagada, on n’en peut plus d’autant de sucreries. C’est le petit goût qui restera après le film.
C’est dommage car le film possède un vrai message (croire en ses rêves, rester fidèle à ses valeurs) et montrent des femmes fortes qui prennent des risques.