Cinéma  Blu Ray-DVD

Star Wars VII (The Force Awakens)

Contexte : Je ne suis pas un fan absolu. Ma connaissance de l’univers est principalement liée aux films 4, 5, 6 et (un peu la série animé Star Wars : Rebels). Et pour info, après l’épisode 1 de 1999, je suis allé voir le 2 et le 3 en trainant des pieds.

Je n’ai lu aucune autre critique et je n’ai pas regardé les retours de la presse encore. Je pense qu’il sera dur de ne pas répéter ce qui a déjà été écrit ou de ne pas spoiler. Je vais en faire un challenge.

Pour en venir au film, je crois qu’il y a un consensus, que l’on ait aimé ou que l’on ait détesté : Le film s’inspire beaucoup de l’épisode 4 (le premier film, sorti en 1977 : je suis aussi vieux que Star Wars 🙂 ). C’est une très grande force et c’est peut être sa principale faiblesse.

Si l’on veut être mauvaise langue, on peut voir dans ce film, comme un décalque de l’épisode 4. Avec un nouveau Luke, un nouveau Han, un nouveau Darth Vador, un nouvel empereur, un nouveau R2D2 etc.

Mais si l’on regarde de plus prêt, cet épisode 7 est là pour faire le lien entre les films 4, 5 et 6. Si la structure des personnages est identique, les enjeux sont différents.

Il y a 30 ans, on a laissé les rebelles victorieux face à l’Empire et la renaissance d’un nouvel ordre Jedi. Comme toutes les lois de la physique, toute action entraine une réaction inverse. Des cendres de l’Empire nait le Premier Ordre (First Order) dont la puissance militaire perpétue la tyrannie de l’Empire et a écrasé toute tentative de voir renaître les Jedi. Cela ouvre de nouvelles perspectives et assombrit le tableau optimiste dressé à la fin de l’épisode VI. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour se défaire du totalitarisme.

Le film commence ainsi, avec un carnage et des gens qui survivent en récupérant des bouts de métal en échange de rationnement. La naïveté de la première trilogie se heurte à la dureté de l’après-guerre.

La force du film est d’humaniser les enjeux (de ré-humaniser après les très « vides » épisodes 1, 2, et 3, retraçant le parcours menant à l’Empire et Darth Vador) : Il y a des êtres humains dans les Storm Troopers, il y a des personnes qui habitent les planètes détruites.

En terme de réalisation, JJ Abrams est très respectueux de l’univers original et il donne vie à de belles scènes de vols, de combat et d’échanges entre les personnages. On retrouve quelques tics du réalisateur (le nombre 47 et Greg Grunberg, son ami d’enfance). En terme de plans, il travaille sur les notions d’échelle : On a souvent des personnages minuscules à côté d’un hologramme, d’une épave de vaisseau. Cela donne une notion épique qui manquait dans la trilogie récente. De plus, au delà de reprendre les codes de Star Wars, le réalisateur se permet d’ajouter d’autres influences (Apocalypse Now pour les Tie Fighters sur fond de soleil couchant, Alien pour les apparitions de l’hologramme du Sith formateur de Kylo Ren etc.)

Il y a aussi une passation du flambeau : Les grandes figures de la première trilogie donnent la main à une nouvelle génération. Je la trouve très bien faite et avec un très bon dosage.

Le casting est bon pour les petits nouveaux (Rey, Finn, Poe). A titre personnel, j’ai trouvé un certain plaisir à revoir Harrison Ford et Carrie Fisher. La scène de retrouvailles de Han Solo et Leia est vraiment touchante et l’on ressent l’émotion des deux acteurs de retrouver leur rôles iconiques. D’une manière générale, Han Solo est un des personnages les plus travaillés alors que je m’attendais à seulement quelques scènes. Ca fait vraiment plaisir de voir Harrison Ford s’amuser autant.

Enfin le film ouvre de belles perspectives pour la prochaine trilogie (Eh oui ! Ne faites pas les surpris…). Les nouveaux personnages principaux restent à être développés, au delà de leurs archétypes.

JJ Abrams sait faire un pilote de série : Il sait introduire des personnages rapidement, garder un peu de mystère pour la suite, mettre en place des situations qui ont le potentiel de se développer. En cela, Star Wars episode VII ne déçoit pas. On a une histoire d’introduction avec de nouveaux personnages attachants, la nostalgie des anciens, de belles scènes : On jubile comme un gamin de revoir voler de manière acrobatique le Faucon Millenium, de voir de beaux combats au sabre laser, des explosions de vaisseaux et de planètes.

Le film m’a redonné une vision épique et grand spectacle du cinéma de divertissement.

Le site contient

1067
billets Cinéma
80
billets Séries TV
80
billets Jeux Vidéo
16
billets Livres

A propos

La Tematek est la cinémathèque, vidéothèque, ludothèque, bibliothèque de tout ce que j'ai "té-ma". Il s'agit d'un projet de fin d'étude qui a évolué et grandi avec le temps. J'espère que vous trouverez des choses sympas et intéressantes à voir ici. Il s'agit d'un site personnel sans lien ni sponsor avec une marque ou une personne tierce.

// Tematek © 2001-2024 par Axlstone