Jessica Jones
Marvel, Netflix, ABC : le trio gagnant de Daredevil refait un petit tour du côté de Hell’s Kitchen pour nous raconter l’histoire de Jessica Jones.
Je ne connaissais pas du tout le personnage avant la série. Ca ne m’a pas fait défaut durant les 13 épisodes de 50 min.
On retrouve le côté sombre et réaliste de Daredevil. Il y a de bons acteurs aussi comme David Tennant (excellent de bout en bout, un des meilleurs méchants Marvel avec Fisk) ou Carrie Ann Moss (invisible depuis Matrix et qui revient avec super rôle).
La série est bien écrite et l’on devine bien la double lecture du trauma et de la résurrection mentale après une épreuve difficile.
La série m’a fait un effet étrange. Elle est tellement centrée et concise, obnubilée par la traque de Kilgrave, que l’on a le sentiment que l’univers est clos et qu’il ne s’ouvre que très rarement à la vie « réelle ». Cela vient peut être de l’utilisation du tilt shift pour flouter les bords de l’image qui dilue le décor et l’entourage de Jessica. Même si ça a un sens narratif, on se sent vite enfermé voire claustrophobe des 13 épisodes.
L’histoire est bien écrite, ne laisse pas trop de zone d’ombre et n’utilise pas trop de raccourcis dramatiques.
Puisqu’il faut une comparaison, c’est un poil moins bien qu’un Daredevil, mais ça reste d’un bon niveau général. Une histoire crédible, avec de bons acteurs pour les points positifs. Dans un univers un peu clos et une réalisation fade si l’on doit faire quelques reproches.