Seul sur Mars
Ridley Scott revient aux affaires. Après le décevant Prometeus, on repart dans l’espace. Cette fois, on part moins loin dans l’espace et le temps : on ne va pas plus loin que la planète rouge dans un futur proche.
Matt Damon, Jessica Chastain avaient déjà fait Interstellar. Ca a dû aider pour le casting 🙂 .
Le film du créateur d’Alien est plus optimiste et rempli d’espoir. Si l’on se rappelle d’Interstellar ou Gravity, ce film est plus drôle, moins sombre, enthousiaste quant au futur.
Les plans et les images sont magnifiques, que ce soit sur mars, sur terre ou dans l’espace.
Les acteurs arrivent à donner de l’épaisseur. On se retrouve sur Mars, tenant compagnie à Matt Damon. On a peur à chaque tempête, on est heureux quand le héros trouve une solution, triste à chaque fois qu’il perd espoir.
J’ai aimé aussi la partie terrestre où les chercheurs essaient de trouver des solutions, simulent avec des répliques les conditions de vie martienne. Dans un premier temps, j’étais dérouté car je pensais que le film serait centré sur le point de vue de Matt Damon, que l’on n’aurait pas de scènes sur Terre. Elles aident à garder espoir et de voir la mobilisation de la communauté scientifique.
Un très beau film, bien joué et bien réalisé. Je préfère le film de Nolan pour son côté intriguant, magique et puissant, j’ai aimé le frisson qu’apporte Gravity. Seul sur Mars complète en revanche mes deux films de référence par son humour et son optimisme.