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Arrow (Saison 1 et 2)

Arrow est une série sympathique (malgré tout ce que je vais écrire ensuite, gardez ça en tête).

Après un début en fanfare et une utilisation des flashbacks astucieuse, le super héros de DC œuvrant la nuit à Starling city est très prévisible durant les longs 20 épisodes de cette première saison.

On suit donc les aventures d’Oliver Queen, super héros sans nom officiel (Vigilante, Archer, Hood) qui revient, après avoir échoué sur une île pas trop déserte pendant 5 ans, surentrainé et avec un désir de vengeance.

Il retrouve sa famille qui a un secret, son ex petite amie qui lui en veut car sa sœur est morte dans le naufrage et son meilleur pote rigolo-dragueur.

Note anti romantique : Le triangle amoureux ex petite amie / meilleur ami / héros ne fonctionne jamais ; Après la 70ème réplique du style : « j’ai changé, mais pas vraiment, mais je t’aime, mais je ne dois pas parce que je ne veux pas te mettre en danger avec mon identité secrète, mais tu peux sortir avec mon meilleur ami, même si j’ai encore des sentiments pour toi… » on comprend bien que les scénaristes ne savent pas comment écrire cette histoire qui doit progresser mais pas trop vite pour garder une tension sexuelle (*).

Je ne m’éterniserai pas sur le jeu d’acteur de l’ex qui m’a fait pensé aux meilleures scènes des Feux de l’amour.

Point beauté : la petite amie (« mais en fait non, je ne peux pas, j’ai changé, mais je ne peux pas te le dire ») est jolie. D’ailleurs le casting est un véritable défilé de mannequins, du premier aux seconds rôles et même aux grands vilains. Les nouveaux habitants de Starling City doivent entrer dans la ville sur concours de beauté.

S’il y a une jolie fille à sauver dans le casting, c’est Théa, la sœur d’Oliver Queen. Son personnage de jeune fille, souvent plus mature et plus lucide que les autres, tranche avec les autres rôles trop classiques.

Et donc au début ça commence super. Avec des mystères parmi les méchants, un héros qui sait des choses et qui le cache même aux téléspectateurs. On se frotte les mains et l’on imagine un suspens de fou à la fin des épisodes.

Puis vient la Arrow-Cave, les ordinateurs, l’acolyte qui se joint au héros en disant « je ne serai pas votre sidekick » (*), la geek à lunette super douée mais qui parle trop comme Penelope Garcia dans Criminal minds (*), le méchant qui ressemble au héros pour semer le doute parmi les intentions louables du justicier (*).

Au milieu de la série, on devine tout ce qui se passera jusqu’à la fin.

On pourra alors faire un Arrow Bingo avec les fameuses phrases :

« Je dois rayer ce nom sur cette liste pour venger l’honneur de mon père » dit le héros (*)
« N’oublie pas ton humanité » dit le sidekick (*)
« Je vais hacker les fichiers du pentagone et de la NSA pour vos beaux yeux ! oups je l’ai dit à haute voix ? » dit la jolie geek maladroite (*)
« Est ce que tu m’aimes encore ? » demande l’ex petite amie (*)
« Ne sort pas avec ma fille, je dois attraper l’Archer » dit le policier papa de l’ex (*)
« Tu devrais sortir avec elle » conseille la petite sœur droguée (*)
« Tu as changé, mais au fond tu es resté pareil » dit le meilleur ami rigolo (*)
« J’ai un plan machiavélique » complote le méchant et la maman du héros (*)
« Flashback » parce que le héros à vécu une situation identique avec Guile australien et Maitre Yoda chinois (*)
« Bagarre et tir à l’arc » quand Arrow débusque le méchant grâce à une flèche micro/GPS (*)

Les seules surprises étant dans les flashbacks sur l’île. Ils sont intéressants car ils mettent en parallèle une situation actuelle de Arrow, justicier de Starling city, et celle d’Oliver Queen, apprenti archer en mode Kolantah. Cette partie de l’histoire m’a beaucoup plu car elle est pleine de retournement de situation.

J’ai l’air particulièrement dur avec Arrow, mais pourtant, j’ai regardé assidument la saison 1 en entier sur Netflix.

Parce que certains acteurs sont bons et justes (notamment John Barrowman -Malcom Merlyn- qui joue dans Doctor Who).

Parce que les scènes d’actions sont jolies et lisibles.

Parce que toute la première partie où l’on ne connaît pas tout du sort et du plan d’Oliver donnent matière à tout un champ de possibles.

Donc, ça se regarde sans déplaisir mais avec un sentiment de potentiel gâché. Surtout quand on voit ce qu’a donné DareDevil…

Mais c’est éventuellement mon erreur, de vouloir comparer les deux super héros.

NB : (*) = Cliché 😉

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