Ant Man
Dans la suite logique des films de l’été, on enchaine les Minions avec Ant Man.
Comme beaucoup de personnes au courant de la genèse chaotique du film (en sommeil depuis des années, dépossédé au dernier moment de son géniteur Edgar Wright – Shaun of the Dead, Hot Fuzz, Dernier Pub avant la fin du monde, Scott Pilgrim VS the world), on imagine tous le potentiel que le film aurait eu sans un remaniement de scénario et de réalisateur deux mois avant le tournage.
La réalisation ne brille pas, quelques trouvailles dans les effets spéciaux et sur les effets d’échelle sortent le film de la monotonie.
Le scénario est très similaire aux autres productions Marvel. On retrouve quand même l’idée originale de faire Ant Man, un film de voleurs à la Ocean’s Eleven.
Mais par dessus tout, il manque du mystère ou de l’imprévu. Cela aurait pu venir de la position de la fille de Hank Pym dont on aurait vu la raison et le cœur basculé vers les méchants ou de la complexité à dérober le Yellow Jacket.
Le film en revanche est rafraîchissant. Loin de l’échelle planétaire des enjeux des Avengers ou Galactique pour les Gardiens, Scott Lang et Hank Pym se battent pour le cœur de leurs filles respectives.
Paul Rudd est le bon choix et revoir Michael Douglas assure la caution crédibilité du film.
On passe un bon moment, on clôt la phase 2 des histoires Marvel en préparation d’un Civil War plus sombre et plus complexe.