Ex Machina
Avant toute chose, je ne vais pas faire de « spoil » majeur dans cette review.
Ex Machina est le premier film d’Alex Garland. Il s’agit de l’auteur de « La Plage » mais aussi de « 28 jours plus tard ». Il a également travaillé sur le scénario de reboot de Devil May Cry : dmc.
C’est donc avec ce palmarès en tête que je suis allé voir Ex Machina.
Le film possède une ambiance assez oppressante, assez rapidement. Pas de longues scènes d’introduction, le huis-clos entre le créateur mégalo, le jeune développeur et le robot est rapidement mis en place.
Et la tension ne retombera pas pendant tout le film.
Le film est assez documenté et donne une approche intéressante de l’intelligence artificielle. Il questionne sur ce qu’est la nature humaine. Le rapport entre les trois personnages est trouble et troublant.
Au bout d’un moment, la paranoïa inhérente à l’ambiance du film s’immisce dans l’esprit du spectateur.
Le jeu du chat et de la souris auquel se livrent les 3 protagonistes ne vous laissera aucun répit. On se demandera tout au long du film, qui manipule qui, qui est le jouet de l’autre.
D’un point de vue technique, le film est sobre malgré des plans conenants des effets spéciaux complexes. L’actrice partiellement robotisée, avec des matièraux transparents est un tour de force.
Le film est donc prenant, avec une esthétique et une forme simple, mais avec un fond sombre et complexe.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un film aussi poussé sur l’intelligence artificielle. C’est également un thriller halletant qui mettra le cerveau et les nerfs des spectateurs à rude épreuve.