2001, l’odyssée de l’espace
Enfin, me direz-vous. Ce film a atteint un statut culte et est une référence ultime pour nombre de réalisateurs. C’est donc sur le même étalage que le Blu Ray d’Interstellar que trônait mon exemplaire DVD de 2001.
Et donc, dès les premières minutes, il est évident que le film de 68 a été le point de départ de l’imagerie cinématographique de l’espace.
De mes Lego, le générique d’Ulysse 31, en passant par Gravity, Wall E et Interstellar, il devient évident que le film a été maintes fois repris.
Le visuel, très réaliste des scènes spatiales ne sont toujours pas démodées alors que le film se dirige vers les 50 ans. Le sound design (la respiration des astronautes comme seule illustration sonore est géniale et renforce mieux que n’importe quel effet visuel la sensation d’oppression et de vide.
En revanche, la musique et l’absence de dialogue ne m’ont pas aidé. Je l’avoue, j’ai du m’y reprendre à plusieurs fois pour voir le film en entier.
Il est donc difficile pour moi d’avoir un sentiment positif sur ce film. Je lui accorde son héritage et le tour de force visuel. On saisie les métaphores et les allusions mythologiques voire religieuses du film. Le film dans sa dernière partie se trouve plus intéressant.
Mais même s’il faut replacer 2001 dans son contexte (lutte de Kubrik pour imposer sa vision, film experimental du début des années 70, période où l’expérimentation de la drogue fait parti des mœurs), il ne raconte finalement pas grand chose et, pour moi, échoue lorsqu’il faut ressentir de l’empathie pour un personnage.
Encore une fois, le film est précurseur, très documenté et en avance sur son temps. Si l’absence d’histoire semble voulue afin de rester sur une vision abstraite, elle m’a beaucoup manquée.