American Sniper
Depuis Million dollar baby, chaque Clint Eastwood est un événement. J’avoue que ça faisait un moment que je n’étais pas retourné. Pas fan des Tsunami et des joueurs de Rugby. J’ai aussi attendu longtemps pour American Sniper.
Le film avait une trop grande aura patriotique, qui se trouve malheureusement confirmée après visionnage.
Après, on a aussi Bradley Cooper en mode « je prends du poids pour mon rôle à Oscar de l’année ». Sérieusement, les coach sportifs et les diététiciens ont du faire fortune avec tous les acteurs jouant au yoyo avec leur corps en 2014.
Les scènes d’actions sont assez incroyables et réalistes même si je pense que les coups de fils personnels durant une opération en cours ne sont pas forcément crédibles. C’est aussi un point faible du film. La femme de Kyle qui représente son encrage dans le monde civil n’est pas beaucoup développée. De même, Kyle croise son frère, on montre son enfance et sa famille, mais aucun lien familial ne dépasse le stade de l’introduction.
Je fais pas mal de reproches mais c’est parce que je le compare à Démineurs et Zero Dark Thirty, résolument meilleurs. En lui même, le film est bon, avec une très belle réalisation générale et de très bons acteurs.
Je me suis demandé quel était le propos du film. Le duel des Snipers ? Le traumatisme de la guerre ? La difficulté de la famille qui reste exclue ? De la fatalité de la vie ? Des devoirs d’un soldat ? Le film effleure tous ces sujets mais reste très factuel. C’est peut etre le problème lorsque l’on traite un sujet récent et la volonté de ne pas blesser la famille qui verra le film.