Kingsman
C’est assez déroutant de parler du travail de Matthew Vaughn. Je n’ai pas vu beacoup de films de ce jeune réalisateur mais on peut dégager des lignes fortes de son cinéma.
La confiance en la jeunesse. Que ce soit dans Kingsman, X-Men First Class ou Kick Ass, les héros sont des jeunes pleins de potentiels qui sont souvent sous estimés.
Ce sont aussi des scènes d’action très violentes, désamorcées par une musique et une absence de gore quasi chirurgicale.
Ce sont avant tout des plans et des trouvailles pour filmer des scènes de combats ou d’action uniques. Un gros mix entre les Wachowski, Tarentino, Edgar Wright et l’imagerie du jeu vidéo. Le résultat donne envie de sortir du cinéma et de s’imaginer en train de refaire la corregraphie.
On a donc dans Kingsman, un rafraîchissement des films d’action et d’espionnage. Toutes les sources d’inspirations sont dans le nom du chien (J.B.) du Héros.
Je ne vais pas trop en dévoiler, si comme moi, vous avez pu éviter toutes les bandes annonces et les images concernant le film. Une fois dans la salle, on est face à un film divertissant, avec une bande son incroyable et des trouvailles visuelles et conceptuelles intéressants.
Reste l’histoire, un peu cousue de fil blanc, pas très suprenante si l’on connaît ses classiques.
Tout le reste du film est d’un très haut niveau et restera, pour moi, une référence du film d’espionnage d’action.