Cold In July
Plutôt motivé par l’idée de voir Michael C. Hall au cinéma, je suis allé voir Cold In July.
Loin de son personnage de Dexter, Richard Dane est un homme qui s’ennuie dans sa petite ville du Texas. Un ennui qui est interrompu par un voleur qui s’est introduit dans sa maison. Il le tue quasiment sans le vouloir.
Sa femme castratrice l’aide a remonté une pente. La suite des événements entraine Richard dans quelque chose qui va le dépasser.
Si les personnages sont peu bavards et peu développés, l’histoire, la mise en scène et la musique sont des « hommages » aux films et réalisateurs des années 80. Le plus évident sont les nappes de synthé, très proches d’un film de John Carpenter.
Les acteurs sont justes. L’histoire à tiroir nous amène dans les confins noirs de l’âme. La réalisation est très efficace sans être tape à l’oeil.
Entre Tarentino, Nicolas Winding Refn, mais en plus sobre. Même si dans le même genre, je trouve Blue Ruin meilleur.
Un bon moment et des surprises.