Still the water
J’ai pensé à une version Japonaise et féminine de The Tree of Life de Terrence Malick. Un film lent qui parle de la vie et la mort avec de belles images de la nature, d’une famille près d’un arbre.
Ce qui change, selon moi, c’est une approche plus japonaise et plus féminine par Naomi Kawase. Débarrasser des poncifs religieux américain, je trouve que le film est plus sincère, plus optimiste, plus doux et plus charnel.
J’avais trouvé The Tree of Life prétentieux, violent et dur et surtout un bagage religieux qui me faisait sortir du film.
L’approche animiste de la vie me parle plus et donne une autre dimension.
Il y a de très belles images de la ville d’Anami, les scènes prises durant le typhon sont impressionnantes.
Le seul travers est le même que Malick. Les rôles féminins ne sont pas toujours juste quand ils sont écrits ou mis en scène par un homme. L’inverse, et c’est le cas ici, est aussi vrai. Le petit garçon bougon et renfermé est presque un stéréotype.
Je vous invite donc à faire un tour sur cette île animiste et vous laisser bercer par le bruit omniprésent des vagues.