Sils Maria
Ce film, c’est une compilation de Maps to the Stars, Maestro et la Venus à la Fourrure.
Maps to the star car Juliette Binoche, comme Julianne Moore, doit revenir jouer le personnage plus âgé de la pièce qui l’a fait connaître en tant que jeune débutante. Mais le film en étant moi trash et plus pudique permet d’analyser un peu plus la relation d’une actrice renommée et de son entourage.
Maestro car l’on voit toutes les coulisses et tout le travail des acteurs durant leur préparation.
La Venus à la Fourrure car le film est assez « méta ». Les propos tenus par Juliette Binoche et Kristen Stewart peuvent être des auto critiques, des phrases que les personnages pourraient vraiment prononcer dans leur vie privée.
De même, les interrogations des personnages de la pièce du film sont aussi les interrogations des personnages du films (la phrase est cohérente, croyez-moi).
On est donc face à un film assez étrange, qui attaque sur plusieurs angles le métier d’actrice, sur leur relation avec les autres acteurs, avec leur assistant qui sont un peu plus ancré dans la réalité.
On sent l’amour d’Assayas pour Binoche, la compréhension de la gestion du succès par Kristen Stewart, la renommée naissance de Chloé Grace Moretz.
On ajoute à cela de très belles images de la suisse et du Maloja Snake dans les montagne du Sils Maria.
Un beau film, prenant le meilleur des trois films cités.