Les Combattants
Après le Beau Monde, un autre film sur la jeunesse.
Les Combattants, au milieu de scènes avec beaucoup d’humour, une BO incroyable et des décors sur la forêt du sud ouest, délivre un message sur les peurs et la survie.
Si la bande annonce laisse penser un film centré sur l’héroïne, le film adopte le point de vue du héros, frère cadet d’une famille d’entrepreneur. Éternel suiveur, avec un avenir tout tracé, il rencontre une jeune femme, décidée à survivre à une catastrophe globale qu’elle juge imminente.
Malgré tout ce qui oppose les deux personnages, ils exercent chacun une fascination et une influence. L’homme adapte du plaisir simple et de l’épicurisme. La jeune femme, pessimiste, stoïque et spartiate ne vie que pour survivre.
Le Beau Monde montrait une jeune femme optimiste déçu par les aléas de la vie et un retour à la réalité destructeur de rêve mais établissant son avenir. Si les Combattants parle de la jeunesse et du désenchantement, le point de départ basé sur l’obligation de survivre donne une autre perspective.
Les deux films sont différents, jusqu’au déroulement de leurs histoires, mais aucun ne possède une happy end. Comme si, quelque soit le point de vue de la jeunesse, plein d’espoir ou résigner à survivre, la désillusion et la réalité seront difficiles à appréhender.
Comme signaler en début d’article, j’ai beaucoup aimé la B.O. électronique assez efficace, rappelant le côté froid et sombre de l’héroïne, s’opposant aux images claires et lumineuses lié au héros.