Edge of Tomorrow
Bon, ça faisait longtemps un block buster américain avec Tom Cruise.
C’est un peu comme si pendant un régime, vous repreniez une part de gâteaux au chocolat très sucrée (un peu comme celle que je mange en écrivant ce billet).
On a un afflux de sucre bienvenu. Des explosions, de belles images, la guerre. Tout est dynamique, fluide, plutôt bien filmé.
L’esthétique est proche de Metal Gear Rising Revengence (un jeu vidéo trouvable ici). C’est plutôt un bon point pour moi.
On se rappelle le goût du chocolat comme une Madeleine de Proust. Difficile de ne pas penser à « Un jour sans fin » d’Yvan Reitman avec Bill Murray mais en plus militaire et avec des extraterrestres.
On finit un peu écœuré et coupable d’avoir cédé à la tentation. Même si l’on ne regrette pas du tout le sucre et le chocolat, on a un peu de mal à digérer sur la fin. Une happy end un peu trop convenue sape un peu le film qui aurait, peut être, méritée un traitement plus sombre.
Donc après un enchaînement de films d’auteurs (avec un hiatus X Men), ça m’a fait étrange de retrouver un film plus léger, plus facile à voir mais décevant car enfermé dans les codes dictés par Tom Cruise ou Hollywood.
Certains points restent obscurs dès le début du film (pourquoi le Major Cage se fait rétrograder simple soldat ? Qu’elle est la volonté de le mettre sur le terrain alors qu’il est clairement un homme de média ?). Ça m’a un dérouté lors des premières minutes.