Her
Her, c’est un peu comme une chanson que l’on écoute et qui capte exactement les sentiments que l’on éprouve à l’instant.
On peut parler de Joaquin Phœnix. Mes collègues de boulot m’ont trouvé air de ressemblance. Donc du coup, pour l’identification, ça aide un peu. Si l’on arrête la comparaison au physique, il est juste impeccable dans ce film.
On peut parler du casting féminin qui résume tous mes coups de cœur cinématographiques. De la voix de Scarlett Johanson, à Ronney Mara en passant par Amy Adams et avec un soupçon d’Olivia Wilde.
On peut parler de l’intemporalité de ce film et de l’inventivité de la mise en scène. On peut faire un film futuriste sans utiliser de gros effets ni des plans super impressionnants. Il n’empêche que ce film à une certaine esthétique, à la fois sobre et belle.
On pourra disserter pendant des heures de notre mode de vie contemporain, qui préfère une relation imaginaire mais épanouissante qu’une relation réelle mais destructrice…
C’est un de ces films qui me restera en tête et qui me parle. Dans ma liste des favoris avec Ruby Sparks et Bienvenue à Gattaca (et beaucoup d’autres mais Her est une bonne synthèse de ces deux derniers).