Le Loup de Wall Street
Scorsese et Di Caprio, c’est souvent un cocktail détonant.
Pour les fans de l’acteur, ça doit bien se passer car il n’y a pas de plan sans lui. Il joue bien, juste.
Mais je n’ai pas aimé l’histoire. Peu d’empathie, pas de message ni de dénonciation. C’est drôle, les anecdotes tellement grosses qu’elles ne peuvent pas s’inventer (le scénario est basé sur l’autobiographie du courtier), mais ça ne fait pas une très jolie histoire. Enfin pas une que j’aime.
On attend que l’enquête démarre, que le réalisateur fasse un plan qui ne ressemble pas à un téléfilm, que le film donne un peu plus de profondeur au héros.
Ça n’arrive jamais. Scorsese hésitera longtemps entre le face caméra ou la voix off pour que Di Caprio nous parle de la drogue ou de son métier avant de l’oublier dans la deuxième partie du film. Je suis assez déçu d’avoir vu un film brouillon et superficiel. Enfin, j’avais Shutter Island en tête, qui me semble un peu plus maitrisé et avec une meilleure histoire.