La Vénus à la Fourrure
Je crois que la définition du mot Meta peut s’appliquer à ce film.
La mise en scène dans la mise en scène, les relations comédiens / réalisateurs sont mises en abîme.
Emmanuelle Seigner, compagne de Polanski, Amalric en clone du réalisateur, c’est déjà assez troublant.
La pièce jouée raconte l’histoire du film, avec une inversion de rôles qui achève de perdre le spectateur dans les méandres de ce lien complexe.
L’homme contre la femme, le dominant contre le dominé, le metteur en scène contre l’acteur. En 1h30, on découvre la complexité, l’alternance, l’ambiguïté et l’ambivalence de ces relations.
Faisant un peu de théâtre, regardant beaucoup de films, ayant des histoires pas simple avec les femmes, ça m’a évidemment parlé.
J’avoue que j’ai préféré faire abstraction de la partie masochiste du film.
Un huis clos, une histoire basée sur la relation entre les personnages, c’est aussi ça le cinéma.