Cinéma  En salle

Pacific Rim

Les blockbusters de 2013 ne font pas parti de mes films préférés.
Après World war Z, Star trek into darkness, c’est au tour de Pacific Rim de se montrer décevant.

Pourtant, je ne suis pas réfractaire aux robots qui combattent des monstres. J’ai passé mon enfance avec Goldorak et j’ai fini mon adolescence avec Evangelion. Entre les deux, mes briques Lego m’ont fait construire de multiples robots et j’ai suivi et joué avec les Transformers.

Alors Pacific Rim, je m’attendais (si c’etait bien fait) à une version live d’Evangelion, au pire à un remake de Godzilla version japonaise. Au final, c’est une succession de bonnes idées avortées.

Pourquoi se faire chier avec la synchro entre les pilotes (seul rapport à l’humain dans le film) et finalement s’en foutre 30 min avant la fin ? Pourquoi équiper le meilleur robot avec une bombe nucléaire alors que le deuxième possède déjà un moteur nucléaire ? Pourquoi la technique qui sert à ouvrir le portail vers le monde des monstres ne marchent que dans un sens ? Pourquoi des créatures conçues par ingénierie ont des bébés ? Pourquoi les héros découvrent que l’on peut s’éjecter du robot 5 min avant la fin du film ?

Parce que les scénaristes sont encore plus mauvais qu’un Demon Lindeloff (Lost, Prometeus, WWZ, Star Trek into Darkness) en petite forme. Parce que ce n’est finalement que des prétextes à nous montrer des images de synthèses.

Oui donc, des images de synthèses aussi moches et aussi brouillonnes que le dernier Transformers (ce n’est ni nul ni pas impressionnant, c’est juste laid artistiquement). Une absence d’humanité flagrante qui ne revient pas devant le jeu plat de TOUS LES ACTEURS (même Idris Elba, un mélange entre Morgan Freeman et Denzel Washington, passe à côté du rôle).

On ajoute une absence totale de surprises (même le truc post générique est téléphoné), d’émotion et d’humour (enfin, il y en a mais ça tombe à plat). Sans acteurs, il n’y a aucun enjeux, aucune dramaturgie, aucune identification, aucun frisson.

Et puis Guillermo del Toro, même s’il a des milliards pour faire un film, fera une scène de rue qui aura toujours l’air d’être faite en studio (Hell boy, Blade souffrent déjà de ce syndrome).

Je vous invite à attendre 5 ans et une diffusion télé, pour vous rendre compte qu’une fois les images de synthèse périmées, il ne restera rien de mémorable dans ce film.

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