Cinéma  En salle

Warm Bodies

Bon, tout d’abord, je pensais que ce serait un twillight like (romance etc.) sur fond de zombie (c’est à la mode, il paraît 🙂 ). Mea Culpa !

Sinon, comment décrire une personne qui traîne des pieds, n’articule pas ou peu, erre sans but dans des endroits peuplé, se déplace avec sa bande, gère en priorité ses besoins primaires, qui n’utilise pas son cerveau, s’accommode avec nonchalance au mode de vie le plus répendu ?
Alors ? Des réponses ? Un ado ? Des personnes vivants dans notre société de consommation ? Des zombies ?

On peut dire que vous avez tous gagné si l’on prend le postulat de ce Warm Bodies. On suit donc, avec une vue presque à la première personne le quotidien d’un mort-vivant.
Le film ajoute que cet état de non vie n’est qu’un état transitoire avant de devenir un charognard, n’hésitant pas à ce nourrir de n’importe quelle chaire humaine.
Encore une fois la mise en abîme de la société actuelle est flagrant, en apportant une nuance que l’on a pas dans les autres films de zombies, la rémission.

Si les autres films représentent la masse, les survivants la rébellion, ici le héros n’est pas complètement sain mais pas complètement pourri.

Le message veut que R(… omeo?) tombe amoureux de Julie(…tte ?) et que cette union redonne espoir. L’espoir donc, une thématique qui est complètement absente d’un vrai film de zombie.

Mais par ces temps nihilistes et dans ce monde dur auquel nous sommes confronté, un peu de fleur bleu ne fait pas de mal. Donc au diable les codes des films de genre, on ajoute comme dans Shaun of the dead de l’humour, on enlève complètement le sang et le gore, on saupoudre le tout des codes du teenage movie pour les parodier.

Donc ça marche plutôt bien, parce que notre ado-mort-vivant  pour nous faire suivre son histoire arrête de traîner des pieds. Dommage que la fin soit un peu trop premier degré, à base de low kicks et de fight.

Ça fonctionne aussi parce que j’ai rarement l’occasion de voir que je suis aussi maladroit en drague qu’un zombie, aussi beau gosse soit-il…

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