Resident Evil 6
On reprochera, comme à chaque itération de Resident Evil, de sombrer encore plus dans l’action. Le 2 était déjà plus arcade que le 1 etc. On peut refaire ainsi toute l’histoire de la Saga.
Mes épisodes préférés sont le 1(rebirth), le code veronica et le 4. Ceux que j’ai moins aimés sont le 0, le 5 et le 3.
J’avais moins bien aimé le 5 et son ambiance très lumineuse et surtout son 4ème chapitre « Lara Croft »ien parachuté pour augmenter la durée de vie.
4 histoires s’entremêlent pour quelques petites variations de Gameplay. Si l’on retrouve les Héros traditionnels comme Chris et Leon (on regrettera l’absence de Claire et de Jill cependant), la palme du scénario attachant revient à celui de Jake et Sherry. Des trois scénarii de base, c’est le plus touchant. Les petits nouveaux comme Helena et Piers ont aussi leur moment de gloire.
Les histoires se rejoignent aussi pour permettre à des joueurs qui ne se connaissent pas le moyen d’avancer, de battre un boss, de franchir un obstacle. Ainsi il n’est pas rare de voir 2 binômes réunis pour se débarrasser d’un monstre qui prend la totalité de l’écran. Le mode coopération est une franche réussite dans ce jeu et j’avoue que j’ai adoré les parties avec ma soeur, me ramenant à la bonne époque de Street of Rage.
Les créateurs assument de ne plus faire peur et proposent de l’action sur ambiance horrifique. On retrouve plein de références au cinéma d’horreur et il est plaisant de voir que l’on peut suivre l’histoire de plusieurs points de vue.
Tout n’est pas rose dans ce Resident Evil. Certains QTE (actions contextuelles) sont rédhibitoires et certaines phases de recherche impossibles à faire si l’on désactive les aides à l’écran. Certains niveaux rappellent aussi l’infâme niveau Tomb raider de RE5. Le mode de couverture aussi n’est pas à la fête, mais ce n’est ni uncharted ni gear of war.
Le jeu a été très décrié lors de sa sortie. Mais c’est peut être ne pas être très cinéphile ou bien ne pas être rentré dans l’ambiance que de dénigrer ce Resident Evil.
Je ne pense pas qu’il mérite l’acharnement critique et publique. Je peux comprendre la déception et les attentes du public différentes, mais le jeu me semble assez ambitieux techniquement et en terme d’écriture, assez riche en contenu, parfois ardu (voire injustement ardu) mais l’on éprouve une réelle satisfaction à franchir un niveau.
J’ai beaucoup aimé cet épisode, de part son côté best of, un peu grand fourre tout à idées, parfois loupées, parfois réussies. Des challenges techniques des cinématiques et pour certains effets spéciaux sont assez réussis et assez flippants (le dernier chapitre à débloquer, sur le bateau, lors de la mutation, est assez réussi).
La démo est encore dispo sur console, je vous invite à vous faire votre propre idée 😉 .