Polisse
Le film part dans tous les sens. Comme si la structure narrative n’existait pas. Pas de progression, de multiple fils rouges non aboutis.
Malgré cela, la magie opère. On se retrouve à avoir de l’empathie pour ce groupe BPM (brigade de protection des mineurs) vilain petit canard dans les équipes de police. On y voit les forces et les faiblesses de ce groupe. On y voit des cas atypiques, des cas drôles, des cas horribles.
Dans cet énergie, les acteurs donnent leur maximum et jouent des partitions à contre courant de leur rôles connus.
Une très très bonne surprise, à l’image de Drive qui montre que les films de Cannes 2011 n’ont pas démérité.