De Bon Matin
De Bon Matin est un film violent. Non pas à cause des armes à feu ou de l’absence de musique (hormis la circonstancielle) mais à cause des paroles, de relations employeurs/employés.
Plusieurs situations rappellent forcément un moment que l’on a tous vécu. On s’écrase devant un patron, on laisse dire, on met de côté ses rêves et ses valeurs pour gagner sa pitance, nourrir sa famille, concrétiser les rêves des gens que l’on aime.
Aussi même si le héros commet l’irréparable, on sent que l’isolement professionnel et personnel, la perte des valeurs amènent doucement le dénouement final. Le film est construit comme une succession de souvenirs.
A mettre aux côté du Couperet et de l’Emploi du temps… Noir.