Scream 4
Après un trois assez moyen et une série de films sans intérêt, Wes Craven retrouve Kevin Williamson (scénariste des 2 premiers scream et de Dawson) pour faire ce Scream 4. C’est avant tout la curiosité qui m’a poussé à aller voir ce quatrième opus.
Entre clin d’oeils appuyés au premier volet (dont il reprend la structure) et aux nouvelles référence US et UK des slashers, l’intérêt reste, comme dans tous les Scream qui se cache derrière GhostFace. Et le doute quant à l’identité du tueur se réduit au fur au mesure des disparitons des héros au casting.
Même si l’on attendait plus d’audace (malgré quelques tentatives… sans vouloir spoiler), le final reste « surprenant ». Je me doute que Williamson avait d’autres idées, changées ou modifiées au gré du tournage.
Aussi efficace que le premier, se moquant habilement des suites de suites de suites (pour un n°4, fallait oser) et de la course à la célébrité, ce Scream 4 remplace facilement le 2 et le 3 en tant que suite légitime.