Le Vilain
Avec Le Vilain, Dupontel assume son envie de jouer avec Catherine Frot.
Il lui propose un film où la méchanceté est un prétexte à un humour noir, souvent bien trouvé avec une certaine inventivité.
Le film souffre en revanche de son manque de moyen car au lieu d’un Dupontel, on a un film de Jeunet fatigué (ton ocre) qui n’aurait pas eu le temps d’achever son travail.
On pense aux deux cinéaste en voyant le film et l’on ne peut éviter la comparaison.
A la rigueur de Jeunet, on oppose l’énergie et la spontanéité de Dupontel.
Je vous conseille ce film, si vous avez aimé aussi « Mic-Mac à Tire-la-Rigot » en restant vigilant que le budget de ce dernier est plus conséquent. la fin, un peu abrupte n’est pas là, je pense, pour me faire mentir.