Sin City
Un traitement graphique hors du commun, un casting de star complètement métamorphosées, mises à plat en deux dimensions.
3 couleurs maximum à l’écran, des histoires qui s’entremêlent, des gueules cassées, des femmes fatales et fortes, des ingrédients qui réaniment l’esprit comics.
Un traitement différent d’un Spider-man ou un Xmen qui donne de l’épaisseur et du réalisme, Sin City applatit, sacrifie tout à l’image, au symbole, à ce qui se cache derrière les cases (bons sentiments des loosers, hypocrisie des puissants).
Parfois exagéré, parfois de mauvais goûts (merci pour les shurikens nazis) de quoi se mettre en révolte contre le puritanisme et le politiquement correct.
Et puis, il me semble avoir vu un Hatori Hanzo 🙂 .
Tarantino a son pulp, Rodriguez a désormais son sin.