Batman Begins
Par où commencer ?
Après des Batmen axés sur les méchants (Burton), les Batmen axés sur le kitsch et le crypto gay (Shumacher), voici le Batman de Nolan.
Avoir choisi Bale +1,
Avoir choisi Gary Oldman +1
Avoir fait un casting en or +1.
Avoir un univers graphique différent de Burton, différent de Schumacher : gras, poisseux, froid, réel, Nolan est un conteur mais aussi un très bon « faiseur » d’images.
De plus le mélange de genre (film de zombie, bascule dans le surnaturel, film de sabre) sert à merveille le Batman nouveau.
Les combats mal filmés sont contrebalancés par une psychologie assez travaillée.
Un rebondissement inattendu sauvera la très courte présence de Ken Watanabe et du ScareCrow pourtant très intéressants.
A voir pour oublier les très mauvais derniers épisodes, mais à ne pas comparer avec Burton, c’est trop différent :
Burton s’attache à la genèse des méchants, des monstres, de la bascule entre le commun et l’extraordinaire.
Nolan, lui, rend crédible l’envie d’un gosse de riche de vouloir sauver la veuve et l’orphelin.